mardi 29 septembre 2009

Mutation picturale


La géante noire
acrylique sur toile - 2009 - 48" x 72" (121,9 cm x 182,9 cm)

série "Formes noires" www.alec5.com


C'est une période de l'année très chamboulée pour moi. Il y a eu le lancement de la ligne de vélo 2010, le salon Eurobike à Friedrichshafen, en Allemagne, le salon Expocycle à Montréal (où nous exposions), le catalogue Opus 2010, alouette...!
Et dans tout cela, à part le projet ArtBike, je n'ai quasiment pas peint. Et comme à chaque année, je suis en réflexion, peut-être même en mutation picturale. J'ai des images qui surgissent dans ma tête, des envies de peindre autrement, d'aborder même une autre démarche. En plus, mon petit atelier m'étouffe. Il suffit d'un rien et il est sens dessus dessous. J'ai toujours le goût de grandes toiles, de grands mouvements, d'oxygène! J'ai envie que ça explose, que ça dégouline!
Lorsque je suis sur une lancée de plusieurs semaines, il se passe quelque chose que je pourrais qualifier de libératoire. Mais quand je n'ai que quelques heures à consacrer à ma peinture, je m'enfarge dans mes pinceaux et retombe sur mes réflexes visuels et... techniques. Ça m'emmerde! Je n'ai pas l'impression d'évoluer.
La dernière toile qui m'a suer et donc, qui m'a fait du bien est la Géante noire.

Je mise gros sur le projet ArtBike. Ce sera vraiment l'occasion de conjuguer mes deux pôles d'activités créatrices.
Le type de médium et la surface m'oblige à dévelloper une nouvelle façon de peindre. Je vais pouvoir aussi déroger de ma ligne et essayer d'autres formes picturales. De plus, le faisant dans les infrastructures d'Opus, je pourrais m'installer un atelier plus vaste. Jusqu'où ce projet m'amènera, en terme artistique? Aucune idée. Je ne me mets aucune règle, ni limite. Bien sûr, je ne pourrais pas faire autant de cadres que je peins de toiles. Le processus est plus ardu et nécessite d'autres étapes techniques que les toiles ne nécessitent pas. La préparation des cadres et leur finition seront faites en atelier de peinture industrielle, afin de rencontrer les normes de qualité de l'industrie cycliste. Ce sont des cadres de vélo "utilisables" après tout. On peut assembler un vélo complet et aller rouler!
J'essaie d'impliquer Opus, OGC et une firme de relation publique pour monter une exposition itinérante de ces cadres peints, à Montréal, Toronto et Vancouver.

vendredi 18 septembre 2009

Métier galeriste


En ajout de l'article du "Vadrouilleur urbain": "Métier galeriste"

D’abord, il y a ces galeristes qui se foutent éperdument de l’artiste. Ils ne voient que multiplication d’inventaire et de choix. Ainsi, sous prétexte d’offrir de la diversité à leurs clients, leurs galeries sont d’un éclectisme à faire vomir. Si ce n’est pas en plus d’un manque flagrant de sensibilité et de connaissance artistique.

Il y a aussi ces galeristes qui se prennent pour des mentors et qui tentent de « formater » leurs artistes, afin de répondre plus adéquatement à leur clientèle. Je me dis que si un tel galeriste se sent obligé de modifier la pratique de son artiste, c’est que quelque part, il n’a pas su le choisir, ce qui dénote un manque de jugement évident. Et si même il a su déceler le potentiel d’un artiste, de quel droit se permet-il de dire quoi faire, quoi peindre et comment le peindre. J’ai eu le déplaisir de rencontrer plusieurs de ce genre de galeristes. Je ne les ai jamais rappelés.

Mais il y a aussi ces rares galeristes qui ont clairement une direction artistique. Que l’on aime ou pas, ils ont le mérite de l’intégrité de leur choix. Lorsqu’on entre dans leur galerie, il n’y a pas un étalage d’artiste, même si leur « écurie » regorge de talents. Il y a avant tout une ambiance, un tout visible et ressenti.

Tant qu’aux pique-assiettes que l’on retrouve effectivement dans chaque vernissage, je les vois comme un mobilier presque utile à la mise en place et à l’ambiance du décor de tels événements. C’est un peu comme un restaurant : si celui-ci est vide lorsqu’on y rentre, on aura immanquablement un a priori défavorable. Et puis, d’un point de vue humanitaire, pour ces groupes migratoires qui se retrouvent de vernissages en vernissages, c’est un peu leur façon de vivre leur vie sociale qui autrement serait peut-être inexistante. Finalement, depuis le temps que je fais des expositions, ils ne me gênent plus. Il y a même une certaine relation symbiotique à l’image du pachyderme qui se fait bichonner par ces oiseaux déparasiteur.
Je suis méchant à l’endroit de certains d’entre eux, surtout ceux qui fréquentent indistinctement les vernissages, les lancements de disque, de livres, les premières médiatiques en tout genre. Mais pour d’autres, je sais qu’il y a un réel désir de se retrouver exclusivement dans le bain chaud et réconfortant des arts visuels, et rien que pour cela, je garde une certaine tendresse envers eux, les saluant de fois en fois.

Bref, un milieu où il y a de tout pour tous. Il suffit de faire ces choix.

mardi 15 septembre 2009

Le projet ArtBike au Salon Expocycle 09

Le a été présenté au salon Expocycle de Montréal, à la Place Bonavanture en fin de semaine.

Intrigués et intéressés, les représentants et les détaillants de vélos ont posé beaucoup de questions. J'ai été surpris en bien de l'accueil d'un tel concept peu courant dans l'industrie du vélo. Il y a un intérêt certain même s'il faut bien être conscient qu'on ne parle pas de gros volume de vente. Le "fait main" a la cote dans notre ère de production de masse.

Selon les représentants de l'ouest, il y aurait une clientèle beaucoup plus réceptive à l'art visuel. Edmonton et Vancouver seraient des villes intéressantes pour proposer une exposition de cadres de vélo, en galerie. Alors pourquoi ne pas penser à une exposition itinérante? Montréal, Toronto, Edmonton, Calgary, Vancouver...

lundi 7 septembre 2009

Soirée d'ouverture - annulée

La soirée d'ouverture du 1er août 09 de l'Espace Lux, situé dans l'Église Saint-Denis, est annulée. Le projet même d'installer une galerie d'art dans cette église ne se fera finalement pas.
Les contraintes avec la fabrique de la paroisse Saint-Denis se sont multipliées ces derniers temps et l'organisatrice voit dans l’obligation de mettre fin au développement de ce projet.


Les "Formes noires" dans la nef
Garder la foi