samedi 20 décembre 2014

Le monde est truelle

PEA-Jam 17 - 36" x 60" acrylique sur toile. 2014
SU 001 - 30"x 60" acrylique sur toile. 2014
SU002 - 20"x 48", acrylique sur toile. 2014
Il fallait que j'essaie un jour. À cause (ou grâce) au Projet Électro-Acrylique, j'ai testé l'utilisation de la truelle pour peintre, dans un but sonore et non pas de prime abord picturale. Mais j'y ai découvert un plaisir étrange d'appliquer la peinture.

Alors, hors projet, j'ai continué l'aventure. Pas de musique électronique, mais Debussy, Fauré... Et ce fut un retour dans le temps. De Staël? Oui évidemment. Et je remarque que bien des peintres de ma famille ont suivi cette voie de construction picturale. Ça doit être dans les gènes.

Mais bon, je ne cherche pas à faire de la peinture actuelle. Je peins, c'est tout. Le plaisir avant tout. Alors cela sort comme cela pour l'instant. Et plus tard ce sera autre chose. Mais ça fait du bien de délaisser un peu les pinceaux. Et cet instrument m'oblige à être plus direct. Une bonne chose pour mon apprentissage électro-acrylique!

mercredi 29 octobre 2014

PEA@EM15 - le clip

Festival Elektra-Mutek 2014, MAC (Musée d'Art Contemporain de Montréal)

Un résumé très court de ce qui s'est passé au Festival d'art numérique Elektra-Mutek, cette année. Toute une expérience pour notre projet Électro-Acrylique. Jouer dans la cours des grands nous a poussé à développer le concept encore plus fort.

jeudi 19 juin 2014

Heavy Bicycle Art

Texte tiré du blogue de Dumoulin Bicyclettes


" La petite histoire du vélo

Les gens de Evenko (les organisateurs des mégas festivals Heavy Mtl et Osheaga) ont donné un défi à 3 boutiques de vélo de Montréal : faire un vélo unique conçu pour l'événement.
Dans l'esprit de Heavy Mtl, on en a fait un... avec des flammes ;-)

Tout en écoutant du Dethklok et Meshuggah, on a démonté un vélo Yuba, et comme l'orange fluo ne fait pas très métal, nous l'avons fait peindre en noir mat.
Nous avons installé un système dérivé d'un bbq pour que notre bête obtienne le pouvoir d'être cracheur de feu. Le plus compliqué a été de concevoir un système d'allumage à distance, mais ceci est maintenant fonctionnel !

Merci à Alec Stephani, il a su donner une âme à cet engin issue des entrailles de la Terre grâce à ses peintures sur les flancs du vélo.

Et voici la bête :  "





lundi 16 juin 2014

Retour en images sur EM15 2014



Le 29 mai dernier, c'était notre performance au festival Elektra-Mutek, EM15. Le public était venu assister à plusieurs performances électro-minimalistes. C'était une occasion unique de présenter notre concept à des passionnés d'art numérique et de performances électro-acoustiques.

Cette soirée se déroulait dans la magnifique salle de spectacle Beverley Webster Rolph du Musée d'Art Contemporain de Montréal, dotée d'une acoustique particulière et intime due à son sol recouvert de tapis épais et à ses murs de velours noir.

Bien que notre concept s'apparente musicalement plus à de l'électro-dub, notre passage a été remarqué et bien apprécié du fait de sa différence et de son originalité conceptuelle. Les gens ont été captivés par la symbiose que l'on essaie de créer entre les deux médiums, notre complicité et notre plaisir évident de performer.

Pour la première fois, nous avons ajouté à la performance la dimension "projection". Ce n'était pas notre concept de "sur-projection" qui se fait volontairement en absence d'écran. mais une projection sur écran géant de 20' de large sur 15' de haut.
La démarche initiale reste la même : retraiter les images natives issues de la mini caméra placée sur le torse, filmant l'action de peindre au plus proche de la toile et renvoyer le tout afin d’influencer la création picturale.

Un changement de Vj a dû se faire le matin même. C'est par un beau et heureux hasard (PEA a une bonne étoile!) que Dj Pfreud, cherchant une solution pour nous dépanner, a croisé Vj Hypnotica (Russell Vaz) au Laïka. Ne connaissant pas notre concept, Russell a tout de même accepté de relever le défi pour nous accompagner dans cette performance!

photos : Eric SImoneau 



http://em15.ca/fr/news/597-elektra-et-mutek-investissent-le-musee-d-art-contemporain-de-montreal-pour-leur-15e-anniversaire


lundi 28 avril 2014

PEA au Musée d'Art Contemporain de Montréal


PEA a été contacté par le festival MUTEK pour performer
le jeudi 29 mai 2014, à 00h00 
au Musée d'art contemporain de Montréal, Salle Beverley Webster Rolph, 185, rue Ste-Catherine Ouest Montréal, pour le 15e anniversaire de MUTEK et ELEKTRA.

Pour le projet, c'est une étape importante et une reconnaissance du concept. Nous sommes très fier de participer à ce festival de musique numérique.

http://em15.ca/fr/news/597-elektra-et-mutek-investissent-le-musee-d-art-contemporain-de-montreal-pour-leur-15e-anniversaire
ELEKTRA & MUTEK présentent EM15 

Franchissant tous deux le cap des 15 ans d’existence cette année, les festivals Elektra et MUTEK, véritables porte-étendards de l’art numérique à Montréal, ont décidé d’unir leurs forces pour célébrer ensemble leur 15e anniversaire. Les deux festivals synchronisent donc leurs dates afin de présenter un événement conjoint, baptisé pour l’occasion EM15, qui aura lieu du mardi 27 mai au dimanche 1er juin dans différents lieux à Montréal.

Pour donner chair à cette convergence exceptionnelle, le Musée d'art contemporain de Montréal ouvre ses espaces et servira de centre névralgique et de quartier général aux activités de EM15. Ce partenariat inédit avec la prestigieuse institution montréalaise souligne un engagement commun pour soutenir l'innovation dans le domaine des arts numériques et permettra de présenter des artistes réputés et des performances audacieuses, en marge des tendances.

Présentant des artistes réputés et des performances live audacieuses, dans les domaines du son et de l'image, EM15 promet aux festivaliers une expérience expansive et multidimensionnelle!
- source Mutek

dimanche 30 mars 2014

PEA@MUTEK 15x15 2014

Le projet électro-acrylique me "travail" beaucoup! Il m'oblige à revoir en profondeur ma manière de peindre. Et cela est plus difficile que je ne l'aurais imaginé. Pour l'instant les résultats sont probants, mais je sais au fond de moi que je dois aller plus loin, beaucoup plus loin.

Ce qui, de prime abord semblait simple comme idée, nous demande beaucoup, à Dj Pfreud et à moi, de recherches et de développements. Il faut tout inventer : le langage interactif, une sorte de solfège technique, et surtout la toile-instrument. Cet instrument n’existant pas, il faut découvrir les meilleurs techniques pour qu'il soit des plus réceptifs, dynamiques et translatifs.

Le dernier spectacle nous a appris beaucoup. Ce fut une expérience très demandante et enrichissante.

Voici quelques images de cet événement.

lundi 24 février 2014

Respirer par la création

Article original - Lambert Express




Alec Stephani - Respirer par la création
LAMBERT EXPRESS ENTREVUES - 26 février 2014
Par Pierre-Léon Lafrance - pierreleonl@lambertexpress.com
 
Alec Stephani peint, mais il n’est pas que peintre, il écrit, mais il n’est pas qu’auteur, il fait de la musique, mais il n’est pas que musicien, il fait de la photo, mais il n’est pas que photographe. Pour lui ces modes d’expression et les autres qu’il utilise ne sont que cela, des outils pour s’exprimer.

À la base Alec Stephani est un créateur. Il le dit lui-même « J’ai vraiment, viscéralement, le besoin de créer. Alors quand je trouve un média qui correspond à ce que je veux faire au moment où je veux le faire, c’est lui qui sort.» L’expression d’Alec Stephani est urbaine et il cherche à l’inscrire dans l’urbanité présente. Il se défend de faire une observation ou une critique de l’urbanité même s’il admet qu’à travers une partie de ses créations et de ses designs il cherche souvent à revenir à la conscience artisanale d’antan et à l’émotion que suscitaient alors les objets.

Repenser le vélo et le fauteuil roulant
Un exemple de cette façon de voir se trouve dans le design de vélos qu’Alec Stephani a fait pendant de nombreuses années. Il en faisait déjà depuis un certain temps lorsqu’il en est venu à se demander ce qu’était un bon vélo. « Je suis revenu à la base et je me suis dit qu’il fallait aller chercher la conscience de l’objet avant même de créer l’objet. Qu’est-ce qu’un vélo au niveau émotif ? Un souvenir, une appartenance, une impression, un moyen de transport, un compagnon ? C’est tout cela à la fois. J’ai donc décidé de créer un vélo culturel, un vélo émotif dont on a envie de se servir pour des gens qui ne font pas de vélo et qui ne connaissent pas le vélo. Je voulais aussi qu’on retrouve le plaisir du vélo qu’on laisse dans la ruelle et l’émotion de liberté qui peut s’en dégager. » C’est ainsi qu’est née la gamme Urbanista, des vélos techniquement ultramodernes au design et à la fonctionnalité émotive d’une autre époque.



Alec Stephani a délaissé ses vélos pour collaborer maintenant avec une entreprise qui fabrique des fauteuils roulants en carbone pour gens actifs, des chaises de tous les jours, précise-t-il, très légères et très design. Il a abordé ce nouveau défi un peu de la même façon qu’il l’avait fait avec les vélos. Il a donc mis de côté ses préjugés et il a essayé l’objet. « J’étais à dix mille lieux de penser qu’un fauteuil roulant pouvait être un objet aussi performant, aussi efficace, aussi léger, aussi design aussi. » Alors, pourquoi ne pas en faire un objet de fierté, demande-t-il, pourquoi se handicaper davantage avec un objet qui ne répond pas aux besoins ?

Le projet électro-acrylique, de la musique sur toile
Quoi de plus normal pour un artiste multidisciplinaire que de vouloir faire le pont entre plusieurs formes d’expression ? Quoi de plus étonnant que les formes d’expression choisies soient la musique et la peinture ? C’est justement ce qui surprend dans le projet électro-acrylique.

Il s’agit essentiellement d’une rencontre, d’une conversation, sur scène, entre le peintre Alec Stephani et le designer sonore DJ Pfreud qui allie musique et peinture. La musique est en quelque sorte créée par le bruit du pinceau sur la toile qui devient un instrument. Il s’agit de placer des capteurs sonores sur la toile et les sons ainsi recueillis sont transformés, changés, amplifiés, malaxés, synthétisés et réalimentés au peintre qui y répond par d’autres mouvements, d’autres coups de pinceau et la conversation picturo-musicale s’engage.Il a fallu un an pour trouver les instruments électroniques adéquats et pour en arriver à créer une méthode de communication entre les deux artistes sur scène puisque rien du genre n’avait jamais été tenté. « Des musiciens sur scène arrivent à communiquer entre eux de façon non verbale en suivant des paramètres très connus. Il fallait qu’on développe une méthode pour savoir comment communiquer et que cela donne quelque chose de cohérent parce que cela aurait pu être un désastre total. Alec Stephani et DJ Pfreud ont déjà donné quelques représentations de cette conversation picturo-musicale avec un certain succès semble-t-il. À le regarder et à l’écouter, on a vraiment l’impression qu’Alec Stephani est une véritable machine à créer. Jusqu’où ira-t-il ? L’inspiration lui fera-t-elle défaut un jour ? Pas certain ! En cours d’entrevue, sans que la question ne lui soit directement posée, il a dit « Ce qui me motive dans la création, c’est toujours se dire....et si... et si on allait plus loin et si c’était possible. »
www.motioncomposites.com — www.mutek.org/fr — www.alec5.com

dimanche 23 février 2014

PEA à la Nuit blanche - Montréal en Lumière / Mutek

15x15
http://www.mutek.org/fr/events/886-15-x-15
https://www.facebook.com/events/508622609257813/

Samedi 1er mars 2014 - 21h15
PEA : Projet Électro-Acrylique

175, avenue du Président-Kennedy
Montréal


photo : Jocelyn Guilloton

PEA participe cette année à la Nuit Blanche du Festival Montréal en Lumière, organisé par MUTEK pour son 15e anniversaire.

du 1 mars, dès 19:00 au 2 mars, à 10:00
"Célébrant ses noces de cristal, MUTEK lance les festivités de sa 15e édition pendant la Nuit blanche. Présentant tous les sons, de l'expérimental au festif, MUTEK vous convie à une expérience mémorable où DJ et prestations se succèdent pendant 15 heures dans une ambiance unique.
Présenté en collaboration avec le Red Bull Music Academy Bass Camp Montreal."