samedi 16 janvier 2016

Corps

Corpo Che Si Osserva
2016 - 60" x 36"
acrylique sur toile
"Un corps qui est observé, est un corps qui peut s'exprimer"


Nouveau site pour présenter la nouvelle série en gestation : Corps.
aleccorps.blogspot.ca
 
Je me suis intéressé à l'impression dans ses multiples sens : De ce que l'on peut ressentir, à ce qu'on peut littéralement imprimer.

Qu'est-ce que notre corps pour nous-même, pour les autres? La perception de notre corps est-elle différente pour nous que pour les autres? Certainement. Mais notre corps ne change-t-il pas selon s'il est regardé par un autre, observé, voire désiré? Peut-il alors s'exprimer différemment, se révéler?

C'est du regard que nait le désir. Pas uniquement de l'observateur vers l'observé. Le désir de l'observé peut aussi être généré par le regard de l'observateur.

En utilisant l'impression direct, il n'y a pas de faux semblant, il n'y a pas d'artifice, c'est la vérité crue, direct. Mais malgré tout ce n'est qu'une impression. C'est seulement ce qui peut rester d'un contact. Tout comme ce que peut laissé un corps à un autre.

Avec cette démarche, c'est aussi un cumulatif de mon parcours, mes influences picturales et ma formation de graphiste.

dimanche 10 janvier 2016

Électro-Acrylique au AIM festival

 
Electro-Acrylique @ AIM Festival from Projet Électro-Acrylique on Vimeo.


Une soirée tardive, une foule curieuse, ouverte, déjà sur le party, un site extérieur exceptionnel, un festival nouveau, bien monté et électrisant, de grosses têtes d’affiche. Voilà ce qui nous attendait pour notre performance Électro-Acrylique au AIM Festival 2015.

On était fébriles. On avait hâte de casser la glace et de présenter notre concept devant cette nouvelle foule d’amateurs de musique électro. C’était la première fois aussi qu’on jouait dehors. L’air du bord du fleuve était chargé d’humidité. La réaction de la peinture sur la toile était très différente. L’acrylique sèche vite d’habitude et encore plus en show, sous les projecteurs. Mais là, c’était tout le contraire. Il fallait composer avec une toute autre dynamique car les couches de peinture ne séchaient pas et obligeaient à « jouer » différemment de la toile.

Mais très vite on s’est fait porter par la foule qui avait assimilé le concept en se rendant compte que c’était bien la toile qui générait les sons. On se serait cru à une perfo de Dj. En fait, on n'est pas très loin de cela en show. Dj Pfreud était déchaîné et hyper-créatif, reprenant chaque coup de pinceau en autant de sons et de modulations recomposées sur une trame sonore rythmée.

On s’est amusé comme des fous, expérimentant notre machine-concept à tel point qu’on n'était plus seulement deux, mais trois, avec la foule, à jouer ensemble et à se répondre.

aimexperience.com